– Paul Verlaine 1870
The landscape by the car’s door framed Runs furiously, and entire plains of water, of wheat, of trees and sky are swallowed amidst conflicting tides where in falling, slender poles and telegraph’s alluring wires, write a strange paraph. Smell of charcoal burning and boiling water, Every noise of a thousand chains lashed round A thousand giants screaming, bound; Then in a blow, the owl’s prolonged laments. – What is all this to me, since my eyes hold White vision that my heart joyful renders Since for me that voice still murmurs tender, Since that Name lovely, sonorous, noble Blends – purest hub round which all spins – Sweetly, with the railcar’s brutal din. -Translated by Bonnie McClellan-Broussard 2013Verlaine in Translation: Shifting frames
Le paysage dans le cadre des portières
Court furieusement, et des plaines entières
Avec de l’eau, des blés, des arbres et du ciel
Vont s’engouffrant parmi le tourbillon cruel
Où tombent les poteaux minces du télégraphe
Dont les fils ont l’allure étrange d’un paraphe.
Une odeur de charbon qui brûle et d’eau qui bout,
Tout le bruit que feraient mille chaînes au bout
Desquelles hurleraient mille géants qu’on fouette ;
Et tout à coup des cris prolongés de chouette.
– Que me fait tout cela, puisque j’ai dans les yeux
La blanche vision qui fait mon coeur joyeux,
Puisque la douce voix pour moi murmure encore,
Puisque le Nom si beau, si noble et si sonore
Se mêle, pur pivot de tout ce tournoiement,
Au rythme du wagon brutal, suavement.